Plus jamais ça

Un petit impromptu en réponse à un poème posté sur un forum, dont la dernière strophe est :

Petit enfant meurtri, je promets, plus jamais,
Tu ne verras l’horreur assassiner la paix,
A partir de ce jour, avec mes camarades
Nous détruirons le feu qui sortait de nos armes…
.

 

J’aimerais pouvoir faire
De si belles promesses,
Mais tirerais le fer
Pour un fils en détresse.

Effroyable parjure,
Que celui qu’on commet,
Le cœur doux, la main dure,
Parce qu’on a aimé.

Un père en tue un autre,
Car la peur le tenaille.
Dans l’horreur il se vautre,
Enserré dans les mailles.

Pour sauver le grand nombre,
Un roi était cruel
Et terrifiait les ombres
De ses discours de fiel.

Hélas, trop de raisons,
D’intelligents calculs,
Ont brûlé des maisons,
Pour un résultat nul.

Plaise au Ciel que jamais,
Je n’aie à décider
De sauver ou tuer,
Je prie pour cela, mais…

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