Qui suis-je ?

Professeur réprouvé, poète à temps gagné,
Un jour là, l’autre pas, je vis en étranger.
Qui sait qui je serai dans un an ou dans dix?
Bah, réjouissons-nous, c’est tout ce que je dis!

Les présentations sont un moment délicat, car elle prétendent donner une idée de quelqu’un avant qu’on ait pu le fréquenter. Connaît-on un poète avant d’avoir lu ses œuvres? Quoi qu’il en soit, il est poli de donner quelques informations sur soi.

Commençons par les informations administratives, puisqu’il paraît qu’aujourd’hui avoir des « papiers » est la condition de l’existence sociale.

Nom : KOWALSKI

Prénoms (dans l’ordre de l’état-civil) : STANISLAS MARIE

Né à : LYON 2ème         le : 15/08/1979

No de passeport : XXXXXXXXX

Lieu de résidence : Kampong Cham (Royaume du Cambodge)

Situation de famille : célibataire (mais ça peut changer)

Il paraît que l’on est ce que l’on a fait. Sans doute n’est-il pas fondamental d’avoir remué du béton pour être un bon écrivain, ni d’avoir porté des cercueils. Mais ça dit sans doute quelque chose du caractère.

La vie salariale n’étant pas le tout de l’expérience humaine, je signalerai que j’ai commencé à être sérieux avec le scoutisme. J’ai été chef chez les scouts d’Europe pendant plusieurs années. Les grands jeux du côté de l’organisation, c’est parfois fastidieux, mais la satisfaction est plus grande quand on donne.

Diplômé de lettres classiques, j’ai enseigné le français, le latin et le grec au collège et au lycée. En faisant des remplacements, j’ai eu l’occasion d’avoir un assez large panorama de l’école française, avec des classes agréables et d’autres beaucoup moins.
Un jour, avec la soif d’aventure et, il faut bien le dire, l’envie de m’éloigner un peu de « l’éducation nationale », dont la crise n’est plus un secret pour personne, j’ai décidé de partir à l’étranger pendant quelque temps. Je suis donc allé voir si l’herbe était plus verte ailleurs. Cela m’a très logiquement conduit entre les murs de béton d’une grande petite ville chinoise, du nom de Changsha. J’y ai enseigné le français à l’université pendant deux ans. Une expérience fort enrichissante, avec des élèves sages, travailleurs et profondément respectueux du maître, chose introuvable en France.
Mais en fait je désirais surtout visiter l’Afrique. C’est comme cela que je me suis trouvé, un peu plus tard, à diriger un centre d’alphabétisation au fin fond de la République de Djibouti. Il s’agissait d’un poste de VSI (Volontaire de Solidarité Internationale) auprès du diocèse. Être chrétien dans un pays totalement musulman est une expérience forte ! A mon arrivée sur place, les Djiboutiens m’ont affirmé qu’ils n’étaient pas Africains, et les Africains (Sénégalais, Béninois etc.) étaient bien d’accord sur ce point ! Mais que seraient les voyages sans un peu d’imprévu ? C’était en tout cas une bonne manière de me rendre utile en contribuant à l’éducation des jeunes Issas. Ils en ont bien besoin, dans tous les sens du mot éducation d’ailleurs. Disons, pour faire simple, que les faire jouer au football, seuls et sans bagarre, trois ou quatre mois après la rentrée scolaire, c’était une grande réussite pédagogique.

Après moult turbulences, me voici depuis août 2017 au Cambodge, pour travailler comme conseiller pédagogique auprès des New Generation Schools.

Et puisque la confiance envers un écrivain dépend de ce qu’il a déjà écrit, je signale ce que j’ai publié.

 J’ai commencé, dans l’insouciance de ma jeunesse, par faire des critiques de jeux vidéo, sous le pseudonyme d’Egomet. C’était pour Sanqua, un webzine indépendant et gratuit, qui sait-on jamais pourrait un jour renaître de ses cendres. Ils suffiraient que les rédacteurs en trouvent le temps. Le fait d’être bénévole ne doit pas interdire le professionnalisme, mais on ne peut pas tout faire en même temps !

Occasionnellement, j’écris des articles pour le journal libéral Contrepoints.

Pour le reste, visiter ce blog vous en dira plus long que tous mes discours, forcément partiaux. Je vous souhaite une bonne lecture. N’hésitez pas à commenter les articles. Les critiques objectives et argumentées sont toujours précieuses, même lorsqu’elles sont sévères.